207 L’idole atlante
Bob Morane s’appuya contre le bastinguage du paquebot et s’égara quelques instant dans la contemplation de l’océan. La vaste étendue d’eau se perdait dans toutes les directions, sans qu’aucune terre, aucun autre bâtiment, ni aucun signe distinctif ne vienne briser ses légères ondulations. Le ciel, d’un bleu cobalt, était traversé de rares nuages filandreux, comme des coups de pinceau rapides destinés à apporter quelques reliefs sur une toile trop lisse. Un spectacle de toutes beauté, offert par une nature quasi-vierge, à des milliers de kilomètres de toute civilisation, de toute pollution…